Les peurs : angoisse, anxiété, stress, phobie, traumatisme
Acceptation : séparation, deuil…
Etat dépressif : mal-être, déprime, épuisement professionnel, burn-out parental...
La confiance : confiance en soi, estime, gestion des émotions…
Les douleurs : douleurs chroniques…
Les troubles : troubles du comportement alimentaire, insomnie, sexualité…
Les addictions : l'arrêt du tabac, alcool, jeux, dépendances diverses
Relaxation : état de fatigue…
L'hypnose thérapeutique peut vous aider à traiter :
Qu’est-ce que l’hypnose Ericksonienne
Historique
Depuis le milieu du XXe siècle, se développe une nouvelle forme de communication sous hypnose. On ne cherche pas à éliminer les symptômes, mais à les écouter et à les respecter en demandant leur signification à l'inconscient (qui en saurait beaucoup plus que le conscient). Son créateur, le psychiatre et psychologue américain Milton Erickson (1901-1980), affirmait qu'une structure psychophysique est beaucoup trop complexe pour que quiconque, même le sujet conscient ou le plus grand expert, puisse décider comment intervenir avec un symptôme. Il proposait donc de solliciter la créativité de l'inconscient et de l'inviter à exprimer ce qui pourrait être changé pour rendre une certaine situation moins difficile.
Comment cela fonctionne
L'hypnose Ericksonienne ne fonctionne pas de façon linéaire, mais suit le cheminement « erratique » de l'inconscient. Elle puise parmi plusieurs techniques de communication afin de provoquer un dialogue entre celui-ci et le conscient : métaphores, recadrage, activation de rêves, suggestions indirectes ou composées, altération sensorielle, etc.
Erickson disait : « L'hypnose, c'est une relation pleine de vie qui a lieu dans une personne et qui est suscitée par la chaleur d'une autre personne. »
La séance d'hypnose permet, par un jeu attentionnel impliquant l’imaginaire des patients, de revisiter la réalité et la façon dont le patient la perçoit. Ceci a pour effet de diminuer l’importance des symptômes d’un certain nombre de pathologies, et de développer chez l’individu des comportements inédits, lui permettant de mettre à distance le motif d’une souffrance, voire dans certains cas, de la résoudre. L’hypnose permet à une personne de prendre soin de soi et de développer pour se faire des dispositions internes et comportementales nouvelles.
Un patient acteur de son changement
Avec Erickson, l’hypnothérapeute ne se sent plus dans la nécessité de fournir une solution à son patient. C’est au patient de mettre à profit l’état hypnotique pour accéder à ses ressources intérieures, trop souvent inexploitées. L’idée est que chacun d’entre nous n’utilise qu’une petite partie de nos capacités soit par le hasard de la constellation créée par ses divers choix antérieurs, soit en raison d’un rejet lié à différents problèmes : timidité, peur du conflit etc.. Plus généralement, ce concept de « ressources » correspond à la conception d’un individu doté d’une grande capacité d’adaptation et de changement : modification de la perception de sa douleur, pouvoir d’action sur son état dépressif…
L’hypnose Ericksonienne : Les techniques de suggestions indirectes
En vue de faciliter le passage à l’hypnose de personnes désireuses d’atteindre cet état tout en étant très résistantes, Milton Erickson va développer une série d’approches facilitant le « lâcher prise ». Il s’agit de la mise en place de formulations diminuant la pression, et facilitant l’attitude positive du sujet ou encore désarmant ses résistances. Ces différentes façons de procéder « suggestions indirectes » permettent l’entrée en hypnose de la plupart des sujets. Mais, plus intéressant encore, elles permettent de modifier considérablement la place tenue par l’hypnothérapeute. Ce dernier peut ainsi donner une place active au sujet. Et même si, dans certains cas, des suggestions externes peuvent être la seule solution possible à un moment donné ou pour une situation donnée comme on peut le constater très fréquemment chez Erickson, l’hypnose n’atteint vraiment complètement son objectif que lorsqu’elle sert à la mise en place d’un changement qui vient du patient lui-même. Changement rendu possible par la transe, la relation au thérapeute et l’accès par le sujet à ses propres ressources.
Déontologie
L’hypnose et l’hypnothérapie ne sont pas des disciplines en soi, mais des méthodes complétant les approches propres à une profession basée sur des relations d’aides ou de développement personnel. Ce qui explique que pour résoudre un problème de santé, il est important de consulter avant tout un professionnel de santé qui choisira les méthodes les plus appropriés (dont l’hypnose fait partie) pour aider à résoudre la difficulté présentée par le patient.
Pour que le processus suive son cours, le sujet doit absolument être volontaire et faire confiance à la personne qui l'hypnotise. Toute consigne qui choquerait ses valeurs serait immédiatement refusée et il sortirait de la transe hypnotique. On ne peut donc pas « contrôler » les facultés mentales du sujet. On ne peut que lui « faciliter » l'accès à un état naturel propice à l’accomplissement d’un travail psychologique ou psychophysiologique.
Le praticien d'hypnose préserve la vie privée des personnes qui le consultent en garantissant le respect du secret professionnel. Il prend toutes les précautions nécessaires pour préserver l'anonymat des personnes qui le consultent ou qui l'ont consulté. Si des raisons thérapeutiques nécessitent la collaboration avec une personne donnant des soins au patient, le praticien d'hypnose ne peut partager les informations dont il dispose qu'avec l'accord du patient.
L'hypnothérapeute est garant de ses qualifications qui définissent ses propres limites, compte tenu de ses formations et refuse toute intervention lorsqu'il sait ne pas avoir les compétences nécessaires.







